APOSIOPESE
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JEAN-LUC GUIONNET & SEIJIRO MURAYAMA
THOMAS TILLY





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OPHEM — 12 JUN. 2015









































Rue Ophem.

Concert @ 24, Rue Ophem.
Ophemstraat, 24. 1000 Brussels.
Doors : 17:30 - Start : 18:00 !
5 euros.


 































 






JEAN-LUC GUIONNET & SEIJIRO MURAYAMA
Saxophone, Snare drum


J-L Guionnet : Guionnet was born 1966 in Lyon, France and is a saxophone player in several groups of improvised contemporary music and jazz.
Worked with Eric La Casa, Eric Cordier, Philipp Samartzis, Marc Baron.

S. Murayama : Born in 1957, in Nagasaki, Japan, percussionist, drummer, worked with Fred Frith, Tom Cora, Keiji Haino, KK Null between 1980 and 1998. Since 1999 he lives and works in France. Collaborations with some contemporary dance, theater, performance groups,  as a composer-musician.
Info / excerpts : Seijiro Murayama/Jean-Luc Guionnet "Mishima, Day and nights" available at ftarri
.

jeanlucguionnet.eu
seijiromurayama.com





Eng : For us, IMPROVISATION=IN-SITU.

The qualities and unique quantities of a site are the first condition of our music, the switch which obliges us to play this way rather than that. Inevitably, this implies great diversity between one concert and another.
Via our moods at a particular moment, (since it is a given that we are prone to moods !), the architecture and acoustics of the site, the attention brought to bear on proceedings by the public and the characteristics of the background noise, the site and the moment pass through the filter of our propensity to play or not play this or that.
Jean-Luc Guionnet

The duo started life as a purely musical improvisation project.
It came about in 2006 as part of Catherine Diverrès’ choreography project, Blowin’, following at the same time its own original path. A structure, the presence of dancers, light, objects, all the elements of this creation, forced us to find completely different musical games, despite the project’s being located firmly in the improvised world familiar to both of us.
It was from this point that the idea of exploring different fields, in duo, sprang forth, pre-supposing a "non-concert" situation – in terms notably of a particular space-time and in terms of silence.
To give a concert as if it were a non-concert.
In search of absence.
Murayama Seijiro


Fr : For us, IMPROVISATION=IN-SITU.

Les qualités et les quantités singulières du lieu sont pour nous la condition première de notre musique, la pichenette qui nous fera jouer comme-ci plutôt que comme-ça. Ce qui implique forcément une grande diversité de résultats d’un concert à l’autre.
Pour dire, qu’entre notre humeur du moment (puisqu’il est dit que forcément nous en avons une), l’architecture et l’acoustique du lieu, le type d’attention du public et les caractéristiques du bruit de fond, le lieu et le moment passent au filtre de notre propention à jouer ou à ne pas jouer (ceci ou cela).
Jean-Luc Guionnet.

Ce duo a commencé comme un projet d’improvisation purement musicale.
En 2006, il a été intégré par Catherine Diverrès dans un projet chorégraphique (Blowin’), tout en poursuivant en parallèlement son chemin original. Structure, présence des danseurs, lumière, objets, tous les éléments de cette création nous ont obligé à trouver des modes de jeu musicaux complètement différents, malgré l’engagement fort du projet dans l’improvisation qui nous est familière.
D’où est né, l’idée de trouver d’autres champs d’exploration pour le duo.
En supposant le "non-concert" comme situation, par rapport à l’espace, au temps, au silence, etc.
Faire un concert comme non-concert. À la recherche de l’absence.
Murayama Seijiro.











THOMAS TILLY
Fiield recordings, Electronics


Musician whose principle instrument is a microphone. For twelve years he has been composing, inventing sound art installations and teaching. His work has been presented in more than 15 countries. Tilly finds inspiration in different environmental analysis protocols and how they have impact on the notion of listening. Tilly has performed in many festivals : Cave12 (Geneva), Les Instants Chavirés (Paris),  Akouphene festival (Basel, Ch), Festival Cable (Nantes), Simultan Festival (Romania), Live at Lieu Unique (Nantes), Météo Festival (Mulhouse)...
Releases at Aussenraum, Aposiopèse, Circum disc/Helix.), + on his own imprint Fissür
He collaborated with Jean-Luc guionnet, Junko, Dave Phillips, Raphaël Ilias, and Claire Bergerault & Fabrice favriou in L'Échelle De Mohs.

aposiopese.com/pages/thomas_tilly

label-aposiopese.bandcamp.com





Fr : Thomas Tilly est un musicien utilisant le microphone et le haut-parleur comme principaux instruments de création.

Centré sur l’étude de l’environnement sonore et sa confrontation avec l’espace dans lequel il existe, son travail emprunte autant à la recherche musicale expérimentale que scientifique. Dans sa démarche, l’écoute reste centrale au détriment de toutes formes de représentations. Ce qui se passe sur le terrain doit être interprété puis transmis à l’auditeur dans des conditions d’immersion totale, la subjectivité de cette restitution résidant dans le sensible plutôt que dans une mise en oeuvre technique complexe.

Toujours connectées à l’idée d’un autre «possible musical», ses pièces sonores, diffusions, ou installations, sont les fruits d’études ou la recherche tente de supplanter l’esthétique, c’est l’exposition de l’onde sonore qui est importante. L’implication sur le terrain reste une part importante du processus nécessitant des phases d’écoute, d’observation, puis d’enregistrement. En ce sens, la relation aux espaces naturels, à l’architecture (dont le rôle est prédominant dans le sonore), ou encore à l’urbanisme, deviennent des axes de recherches privilégiés et leur appréhension dépasse souvent la seule pratique de l’enregistrement du son.

Dans "Test/Tone", la cartographie et les méthodes d’analyses acoustiques deviennent les outils pour ausculter le système nerveux et la structure d’une salle de concert.
Dans son installation "Contrefrormes Ligne-A", c’est la posture d’écoute des usagers d’un tramway qui devient prétexte à sa transformation en salon d’écoute. Chez Thomas Tilly, la rapport entre nature et technologie, primitivité et modernité reste un angle d’approche privilégié, souvent abordé par le traitement des modes de communication.
Dans "Cables & Signs", ce sont les stridulations d’insectes aquatiques non identifiés qui sont mis en abîme avec la musique électronique.
Dans "Stones, air, axioms", avec Jean-Luc Guionnet, c’est l’acoustique et le volume d’air des lieux de culte qui est étudié et rapproché des câbles et des codes de la société moderne.

La nécessité d’écoute et l’observation du lieu comme postulat à toute création est nourrie par l’idée que l’environnement sonore est bien plus complexe et changeant qu’il n’y paraît, et que son pleine compréhension par l’auditeur ne peut résider dans une relation superficielle.

Dans les travaux de Thomas Tilly, tous les outils de captation du son sont utilisés comme des moyens d’écriture, des révélateurs. Captations ultrasoniques, sismiques, hydrophoniques ou aériennes, la méthode employée n’est jamais prétexte au spectaculaire, mais le vecteur d’une appréhension singulière du monde.
En ce sens, les représentations publiques sont souvent accompagnées de clefs de compréhension, de discussions avec le public. La médiation, aussi bien menée sous forme d’ateliers, que de conférences ou d’écoutes commentées reste étroitement rattachée à la pratique artistique, la culture de l’écoute et la transmission des esthétiques sonores expérimentales ayant un sens politique et social.

Thomas Tilly a présenté son travail dans plus d’une quinzaine de pays et dans ne nombreux festivals internationaux dédiés aux musiques expérimentales et improvisées. Il s’occupe depuis 2001 du label fissür et participe ponctuellement à la rédaction d’articles sur la phonographie, sa théorie et sa pratique.